Passionné du Japon et pratiquant d'art martiaux depuis ses 11 ans, 1er dan en karaté Shito Ryu Shokukai, 2ème dan en Yoseikan Budo, Jean-Noël THOMAS débute le ninjutsu du Bujinkan en 2009 et il obtient son 5ème Dan en 2018. En 2015, il ouvre son propre club, le Bujinkan Tenryû Dōjō (dojo du dragon Céleste) afin de proposer sa vision de l'enseignement du Bujinkan et de continuer ses propres recherches tout en donnant un nouveau tournant à son évolution. Sa progression technique personnelle est assurée par Yan BELLAUNAY SHIHAN 10 DAN, des Dojos Oni Yama Ryu dont le Hombu Dojo se trouve à Izernore (mettre lien page site internet Oni Yama Ryu)
Dans une ambiance familiale (20 pratiquants maximum), les élèves, majoritairement adultes (entre 15 et…hum… ans) allient connaissances, rigueur et travail. Au programme :
Bien que l'humeur soit au beau fixe, le club reste exigeant dans sa pratique, les mots d'ordres étant Rigueur, Engagement et Régularité (R.E.R) ! 😉 ! Les techniques employées sont utilisées par les forces spéciales et notre pratique s’inspire du 15eme dan croate Dean Rostohar dont le club suit régulièrement les stages organisés en France par Yan BELLAUNAY (lien vers la page FB ou son site internet de dean?)
L'association et ses liens avec les traditions
Le Bujinkan Tenryu Dojo est une association loi 1901. Ses membres, tous passionnés de culture japonaise et d’arts martiaux traditionnels se sont regroupés en association car ils partagent les mêmes valeurs et souhaitent pratiquer leur art martial dans une ambiance conviviale dénuée d’esprit de compétition mais au contraire dans un esprit de travail collectif, d’entraide et de respect tant des individus que de l’environnement.
Elle a pour objet la promotion et la diffusion des arts martiaux traditionnels japonais et en particulier le Bujinkan Ninpo Taijutsu et le Ninjutsu. Nous souhaitons organiser l’enseignement de cet art martial par des démonstrations, des voyages pédagogiques et d’échanges culturels ainsi que par la participation à des événements, à des stages tant en France qu’à l’étranger.
Son nom a une double origine, la première, poétique en faisant référence au Tenryû-ji (le temple du Dragon Celeste), que Jean-Noël à eu l’occasion de visiter lors de son voyage au Japon durant l’été 2013. Le Tenryû-ji est un temple bouddhiste zen relevant de l'école Rinzai. Fondé en 1345 par le shogun Takauji Ashikaga (1305-1358) et le moine Musô Soseki (1275-1351), c'est le temple principal de la branche Rinzai Tenryū-ji et le premier des gozan (cinq grands temples) de Kyôto.
La deuxième origine est plus philosophique, plongeant ses racines dans l’histoire du Japon et du Bujinkan. En effet, le Tigre et le Dragon font partis du patrimoine culturel Sino-Japonais. Beaucoup de textes anciens font référence à ces animaux légendaires n'ayant jamais existé au Japon, si tant est que les Dragons aient jamais existé.
Nous les retrouvons dans le nom des écoles du Bujinkan, le Koto Ryû est l'école qui vainc le Tigre. Quant au surnom de Hatsumi Sensei donné par Takamatsu Sensei, c'était Byaku Ryû, le Dragon blanc. Celui de Takamatsu Sensei donné par les Chinois, lorsqu'il vécut en Chine durant près de dix années était Tora no Moko, le Tigre de Mongolie. Et ce ne sont là que quelques exemples.
N'oublions pas que nous sommes à la fois Tigre et Dragon. Quand nous comprenons l'articulation entre ces deux concepts, nous constatons que c'est un Tigre, Takamatsu Sensei, qui a créé un Dragon, Hatsumi Sensei. Impliquant ainsi une transmission plus profonde que la simple transmission de techniques de combat.
Cette ambivalence de la pensée japonaise se retrouve aussi dans les écoles du Bujinkan. Si nous considérons que le Tigre est action (Chi) et Ie Dragon réflexion (Ten) nous voyons que c'est identique dans les relations entre les écoles. L’Homme (Jin) placé entre le Ciel et la Terre est donc la synthèse de ces deux réalités transcendantes.
Notre association a pour objet l’entrainement aux techniques de combat à main nue et/ou avec armes propre au Bujinkan Ninpo TaiJutsu dans une optique de self-défense mais également dans le but de développer la confiance en soi, l’épanouissement personnel et le respect de l’autre. L’apprentissage des techniques de combat est basé sur des mouvements naturels.